Hommage a Rahim

HOMMAGE SUR INITIATIVE DE L’ASSOCIATION POUR PROMOUVOIR LA CULTURE ENTRE LA FRANCE ET L’ALGÉRIE (APCFA)

Une stèle sera érigée à la mémoire de Rahim demain à Imechekrene

23 Mars 2011Ali C.192 lecture(s)

     

 

Sur initiative de l’Association pour promouvoir la culture entre la France et l’Algérie (APCFA), une stèle sera érigé demain vendredi à Imechekrene dans la commune d’Aït Aïssa Mimoun à la mémoire du chanteur kabyle Rahim. Selon le Président de l’APCFA, Kader Ferhat, cette stèle sera érigée sur la tombe du chanteur disparu il y a un peu plus d’une année, plus précisément le 13 février 2010 à Tizi-Ouzou, des suites d’une crise cardiaque. «Nous avons décidé de rendre hommage à ce chanteur très estimé en Kabylie mais aussi au sein de l’émigration. Par ce geste nous voulons marquer notre attachement à nos racines et identité à travers notre association qui est une sorte de trait d’union entre la France et l’Algérie», confie le dynamique président de l’APCFA, qui s’est déplacé en Algérie spécialement pour l’événement de demain à Imechekrene. Cette initiative est également, indique Kader Ferhat, le fruit d’un travail collégial puisque plusieurs artistes et amis du défunt y ont participé et certains parmi eux devront être du rendez-vous demain à Imechekrene. On peut citer la chanteuse Aldjia, les artistes Moh Saïd Mohand Ouamar, Hamidi Ray, Moh Aziri, Farid, Cheb Ramzi et le chanteur marocain Driss. La chaîne BRTV qui a également participé à cet hommage devra y dépêcher une équipe pour filmer l’événement qui sera diffusé dans les prochains jours. Il faut dire aussi que l’APCFA a déjà rendu un hommage le 26 février dernier à Rahim en organisant un gala spectacle à la salle La Rigole du Puchot en France, à l’occasion du premier anniversaire de la disparition de l’artiste. Un événement marqué par la présence d’une foule nombreuse venue rendre hommage à l’auteur de la célèbre chanson Iyad Aminigh, en présence de plusieurs artistes et amis du défunt dans une ambiance festive et qui a montré le beau visage d’une Algérie créative et solidaire, comme l’avait souligné le compte rendu du journal local d’Elbeuf.

Ali C.