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Village Tasga Commune de Tifra

culture

27 Février 2010 , Rédigé par algeriano Publié dans #kabylie

Présentation1 

                Le grand poéte de tout les temps, si mohand u'mhand




Si Mohand Ou M'Hand Ath Hammadouche est né vers 1845 et est mort en 1906 (d'après Boulifa). Si la date de sa mort semble établie, celle de sa naissance est approximative. En effet, l'Etat Civil en Kabylie n'a pas eu d'existence officielle avant 1891. Il naquit donc dans l'ancien village de Chéraïouia où son père Mehand Améziane Ou Hammadouche, originaire de Aguemoun, s'était réfugié pour échapper à une vendetta. Après 1857, le village de Chéraïouia fut rasé et à son emplacement fut édifiée la citadelle de Fort-National (Larbaâ Nath Irathen). L'autorité militaire attribua aux habitants un terrain à 10 Km au nord, près de Tizi-Rached, qui appartenait à une zaouïa.
En fait, la population s'est répartie, pour une faible part sur ce terrain où naquit la nouvelle Chéraïouia, mais pour la plupart aux alentours de Fort-National.
Les parents de Si Mohand s'installèrent à Akbou, au lieu-dit Sidi-Khelifa. Son oncle paternel, Cheikh Arezki Ou Hammadouche, maître en droit musulman y avait ouvert une zaouïa où un taleb enseignait le Coran, non seulement aux enfants de la famille mais aussi à tous ceux du village. C'est là que Si Mohand commença ses études avant de rejoindre l'importante zaouïa de Sidi Abderrahmane Illoulen (Michelet). La famille était aisée et l'enfance de Si Mohand heureuse.
En 1871, lors de l'insurrection, la famille s'est engagée aux côtés de Cheikh El Mokrani contre la colonisation de la Kabylie. Le père, Mehand Améziane fut exécuté à Fort-National, l'oncle Arezki déporté en Nouvelle-Calédonie et leurs biens confisqués au profit de l'Etat. La famille ruinée et anéantie se dispersa, la mère se retira dans la nouvelle Chéraïouia avec son jeune fils Méziane et là commença la vie de vagabond de Si Mohand, errant de ville en ville.
Si Mohand passa quelque 30 ans d'errance entre la Kabylie et la région de Bône (Annaba) où de nombreux Kabyles travaillaient comme ouvriers agricoles ou comme mineurs. Un autre de ses oncles, Hend N'Aït Saïd , était d'ailleurs installé dans les faubourgs de Bône.
Si Mohand mourrut en 1906 à l'hôpital des Soeurs Blanches de Michelet et fut enterré au sanctuaire de Sidi Saïd Ou Taleb.





voici quelques poemes de si mohand
En langue Kabyle La traduction en langue Française

tahvivt illan tettwenis
ma tfka ul-is;
tettas-ed mebl'acega3.
mi t3ada zdat walen-is;
kulci &ef ddehn-is;
macci am tehivt u ka3ka3
ma teslitt di tqemuct-is;
tettsedh'hi di zzin-is;
attemet wal' attexdha3.

la vraie amante, dont la companie est si charmante
surtout si elle se livre de tout son coeur
est celle qui se rend prés de son ami sans y être invitée
passe-t-il devant elle, du regard
elle voit et comprend tout
n'étant pas de celles qui sont"amante pour rie"
La lutte est entre mon coeur et moi
Je ne m'en suis plaint à personne
Si ce n'est à toi Ô roi le createur

 

Sahha di zzehr imkeffes
I 'y' ibdhan yid-es
Ta3zizt ukud nnume&
Ay te&ra tefhem tekyes
Yiwen ddin &ur-es
Daymi a meden i TT-hamle&
Iggum'ad iyi-ad-yas yidhes
S-elmehna ines
Txile-ek a lleh semlil-a&.

Pour rester digne, ô mon coeur
Tu as besoin de patience
En ce premier jour de l'Aïd.
Dieu visite tous ses autels
Où sont réunies les belles
Celles qui ont appris à l'adorer
Mais, nous qui sommes tourmentés
Nous nous enivrons d'absinthe
Tous deux, mon âme et moi

temmut ta3zizt ur nemmzir
Lmut a tettextir
Rebbi iteddu deg nneqma
Ay akal ur t-et&eyir
Mm la3yun n ttir
Ta3fumt-as a lmuluka
D azawali wer t-tehqir
D yelli-s n'lxir
Mehrumet si lgâhennama
Cahh ! aray eccahh !


la mort choisit
dieu se mettant contre
Ma raison m'a abandonné
Je suis le fils dépravé.
Il faut donc me résigner
Puisque le lâche se fait craindre
Tant pis, Ô mon âme, tant pis.

En langue Kabyle

La traduction en langue Française

Gulagh seg Tizi-uzu
Armi d akfadu
ur hekim-en ddeggi aken ellan
Anerez wala aneknu
Axir da3wessu
Anda tsqwiden chifan
Del gherva tura deg qeru
Gulagh ar ne nfu
wala laquba gger ilfan.

J'ai juré que de Tizi-Ouzou
Jusqu'a Akfadou
Nul ne me fera subir sa loi
Nous nous briserons
Mais sans plier
Plutôt être maudit
Quand les chefs sont des maquereaux.
L'Exil est inscrit au front
Je préfère quitter le pays Que d'être humilié parmi ces pourceaux.



 

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